Il s'appelait Carl
Ce ne seraient pas les coups qui auraient tué Carl, le jeune collégien de Meaux mais une anomalie cardiaque. C'est en tout cas ce qu'aurait révélé l'autopsie. Le procureur de la ville, René Puech, soucieux d'apaiser les esprits, a déclaré : « Il n'a pas été victime d'une agression sauvage ou d'un guet-apens, son décès est dû exclusivement à un stress émotionnel, qui a entraîné un arrêt cardiaque subit. Il souffrait d'une malformation cardiaque grave, avec une artère coronarienne « large comme un cheveu », selon l'expression des médecins légistes ». Même si les coups reçus ne sont pas la cause directe de la mort de l'enfant, ils en sont pourtant bien à l'origine.
Les deux mineurs de 11 ans entendus dans cette affaire ont été mis en examen pour « violence volontaire ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Ils seront tous deux placés en foyer pour éviter toutes « menaces de représailles » et par souci « de les aider à prendre conscience du geste qu'ils ont commis et pour lequel ils sont très traumatisés ».
Il semble que ce soit la moindre des choses : allez expliquer aux parents de la victime que, pas de chance, leur fils souffrait d'une anomalie rare et que les deux élèves "agresseurs" n'y sont pas vraiment pour grand chose ... Expliquez leur donc cela entre le choix de la pierre tombale et la prière universelle.